CANCÉROLOGIE
GYNÉCOLOGIQUE & MAMMAIRE

UN PARCOURS DE SOIN SUR-MESURE,
UNE APPROCHE PLURIDISCIPLINAIRE

Le centre Résilience Santé de la femme accueille des patientes atteintes par des cancers Gynécologiques
et Mammaires en leurs proposant un parcours de soin sur-mesure.

Une approche pluridisciplinaire est proposée à chaque patiente en fonction de ses besoins et de sa pathologie.

Il est crucial pour les femmes de se faire dépister régulièrement et de consulter un professionnel de la santé en cas de symptômes suspects.

LA CANCÉROLOGIE GYNÉCOLOGIQUE

La cancérologie gynécologique pelvienne regroupe les différentes spécialités qui s’occupent des cancers
des organes féminins : ovaires, utérus, col de l’utérus, vagin et vulve.
Les intervenants médicaux sont les chirurgiens gynécologues oncologues, les oncologues médicaux et les radiothérapeutes.

Le cancer de l’endomètre est le plus fréquent parmi les cancers gynécologiques.
Il se développe dans la muqueuse de l’utérus.
Les cancers ovariens sont souvent difficiles à détecter à un stade précoce.
Ils peuvent inclure des tumeurs malignes des ovaires.
Le cancer du col de l’utérus est généralement causé par une infection persistante par certains types de papillomavirus humains (HPV).
Ces cancers sont rares, mais ils peuvent se développer dans les tissus de la vulve (partie externe des organes génitaux) ou du vagin.

Les approches de traitement pour la cancérologie gynécologique incluent la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et dans certains cas
des thérapies ciblées.

1 - SYMPTÔMES

Différents symptômes peuvent amener à suspecter un cancer gynécologique (douleurs abdominales, augmentation du volume du ventre, saignements par voie vaginale, des douleurs).
Mais un examen complémentaire prescrit pour tout autre chose peut également faire suspecter le diagnostic sans aucun symptôme (scanner abdominal, échographie…).
Pour le cancer du col de l’utérus il existe un examen de dépistage recommandé pour toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans.

2 - FRÉQUENCE DE DÉPISTAGE

  • De 25 à 29 ans :
    Un frottis cervico-utérin tous les trois ans.
  • De 30 à 65 ans : 
    Un test HPV (papillomavirus humain) tous les cinq ans.
    Si le test HPV n’est pas disponible, le frottis cervico-utérin tous les trois ans reste la méthode alternative.

3 - PROCÉDURE DE DÉPISTAGE

  • Frottis Cervico-Utérin : Il s’agit de prélever des cellules du col de l’utérus pour les analyser au microscope et détecter d’éventuelles anomalies.
  • Test HPV : Ce test recherche la présence de types de HPV à haut risque, associés à un risque accru de cancer du col de l’utérus.
Celui-ci est réalisé par votre gynécologue, votre sage-femme ou votre médecin généraliste.

4 - PRISE EN CHARGE

Chaque prise en charge se fait sur-mesure en fonction des patientes et de la pathologie.
Une fois la maladie diagnostiquée, des examens complémentaires sont souvent nécessaires (échographie abdominopelvienne, IRM pelvienne, scanner, TEP scanner) mais aussi une prise de sang (dosage des marqueurs).
Un examen médical est pratiqué en consultation également.

Afin d’obtenir plus de précisions sur le stade de la maladie et vous proposer un traitement adapté, il peut être amené à vous proposer une première intervention chirurgicale (qui peut être sous anesthésie locale).
Une fois le diagnostic posé, l’équipe se réuni pour proposer un plan de soin personnalisé en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).

Enfin, les traitements dépendent du stade de la maladie mais aussi de l’âge. Ils peuvent associer la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie.

LA CANCÉROLOGIE MAMMAIRE

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes. Il peut se développer dans les cellules des conduits lactifères ou des lobules.
Il existe différents sous-types de cancers du sein, ce qui peut influencer les options de traitement.

Les différents intervenants médicaux sont les chirurgiens gynécologues oncologues, les oncologues médicaux et les radiothérapeutes.

1 - SYMPTÔMES

Vous avez pu vous découvrir une formation dure dans le sein, ou celui-ci vous fait mal de manière inhabituelle et persistante.
Ne tardez pas à consulter.

2 - FRÉQUENCE DE DÉPISTAGE

Le cancer du sein nécessite un dépistage régulier.
Les méthodes courantes de dépistage du cancer du sein comprennent :

  • la mammographie,
  • les examens cliniques des seins
  • l’auto-examen

Une détection précoce grâce à ces dépistages peut considérablement augmenter les chances de traitement réussi et de rétablissement.

En France, le programme de dépistage organisé du cancer du sein s’adresse aux femmes âgées de 50 à 74 ans
par une mammographie tous les 2 ans.

3 - PRISE EN CHARGE

Nous avons mis en place au centre Résilience Santé femme un appel par votre médecin traitant, ou un message laissé au secrétariat, en spécifiant le degré d’urgence, pour un premier rendez-vous rapide car le délai entre la prise de rendez-vous pour obtenir l’avis d’un spécialiste, la biopsie, les résultats des prélèvements puis finalement la prise en charge éventuelle peut être très long, parfois préjudiciable mais surtout à l’origine d’une angoisse insupportable.

Dépister le plus tôt possible un cancer permet de proposer une thérapeutique optimale afin d’augmenter les chances de guérison.

Lors du premier rendez-vous, vous êtes reçue par un chirurgien avec vos examens éventuels.
L’examen clinique et une relecture des clichés sont effectués ; si besoin des clichés supplémentaires sont réalisés et une biopsie pratiquée dans la journée à la clinique Axium.
Une IRM peut également être nécessaire.

Si la lésion est bénigne, vous reprenez une surveillance habituelle.
S’il s’agit d’un cancer, il faut typer la tumeur, détecter la présence d’éventuels marqueurs, et un délai de 72 heures est nécessaire.

Comme le Plan Cancer l’a préconisé, une RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) propose alors un parcours de soins.

Cette réunion de concertation pluridisciplinaire comprend :

Vous êtes alors reconvoquée rapidement et le parcours thérapeutique vous est exposé lors de ce second rendez-vous.
Le chirurgien vous explique le plan personnalisé de soins avec les différentes étapes éventuelles : chirurgie, chimiothérapie, immunothérapie, chimiothérapie, traitement anti-hormonal.

Une infirmière coordinatrice d’annonce vous suit tout au long du traitement.

4- LES DIFFÉRENTES CHIRURGIES

La chirurgie consistera le plus souvent à retirer le cancer avec une zone de tissu sain tout autour (mastectomie partielle). Des techniques d’oncoplastie permettent de garder sa forme au sein.

Lorsque la tumeur est trop grosse ou qu’il y en a plusieurs, il faut retirer tout le sein (mastectomie totale) ou bien il est possible de débuter d’abord par une chimiothérapie (dite néo adjuvante) et le sein sera opéré après la chimiothérapie par mastectomie partielle ou totale.

Après mastectomie totale, une reconstruction mammaire par prothèse ou par lambeau musculo-cutané peut vous être proposée.
Elle est réalisée de manière immédiate ou de manière différée c’est-à-dire à distance de la mastectomie.
Le choix de la reconstruction, la possibilité ou non de la réaliser dépend de nombreux facteurs (type de cancer, morphologie de votre sein, antécédents personnels).

Cette ablation peut s’accompagner, en fonction de la taille et de la nature de la lésion du sein, d’un geste sur les ganglions sous la forme d’une ablation du ou des ganglions sentinelles voire l’ablation des ganglions axillaires (curage axillaire).

Note d’Information sur la Masectomie

Les microcalcifications sont des dépôts calcaires microscopiques, à la limite de la visibilité, découverts lors des mammographies. La découverte est, la plupart du temps, fortuite. Les microcalcifications peuvent être le reflet du développement d’une lésion maligne.
Note d’Information sur l’Ablation de MicroCalcifications du Sein
Les ganglions du creux de l’aisselle sont le premier filtre quand des cellules cancéreuses quittent le sein pour aller créer des métastases. Ils nous renseignent donc sur le risque de métastase. Les premiers ganglions (dits sentinelles) sont opérés pour rechercher la présence de cellules cancéreuses, ils peuvent aussi avoir été biopsiés auparavant. Ils sont analysés par l’équipe de pathologistes. S’ils sont envahis, il peut être fait un curage plus complet des ganglions de l’aisselle, mais les indications de curage axillaire sont de plus en plus limitées.
Note d’Information sur la lésion du sein
Note d’Information sur le Curage Axilliaire
Note d’Information sur le Ganglion Sentinelle

PARCOURS DE SOINS EN CANCÉROLOGIE

Si vous identifiez une tumeur dure dans le sein, ressentez une douleur persistante inhabituelle, ou si des anomalies sont observées lors d’examens d’imagerie, le Centre RESILIENCE assure une prise en charge rapide et coordonnée.

Un premier rendez-vous est rapidement organisé par votre médecin pour évaluer ces signes préoccupants et éviter l’angoisse d’une attente prolongée.
Lors de cette consultation initiale, un chirurgien examine les résultats de vos tests antérieurs, revoit les images et, si nécessaire, réalise des clichés supplémentaires et une biopsie le jour même.
Cette approche rapide peut inclure également une IRM si jugée nécessaire par notre équipe experte, composée du Dr Julie Miquel-Vochelet.

Notre plateforme de suivi facilite la coordination de soins, la collaboration entre les différents spécialistes impliqués dans votre cas pour assurer une gestion optimale et améliorer votre qualité de vie.
– Accéder à la Plateforme de Suivi UNIQ –

En cas de diagnostic de cancer, une typification de la tumeur est réalisée rapidement (72 heures), suivie d’une réunion de concertation pluridisciplinaire pour définir un parcours de soins adapté.
Ce parcours peut inclure chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie, et traitement anti-hormonal, selon les besoins spécifiques de votre cas.

OPTIONS CHIRURGICALES

La chirurgie peut varier d’une mastectomie partielle, préservant la forme du sein, à une mastectomie totale si nécessaire.
Des approches oncoplastiques et des reconstructions mammaires sont disponibles pour restaurer l’esthétique du sein après l’opération.

TRAITEMENT COMPLÉMENTAIRE

La radiothérapie vise à réduire les risques de récidive locale, avec des séances planifiées sur cinq semaines.
Des traitements de chimiothérapie et d’immunothérapie peuvent être également envisagés selon l’importance de la tumeur.

Un traitement anti-hormonal de 5 à 7 ans peut être recommandé. Ce traitement, généralement administré sous forme de comprimés quotidiens ou d’injections régulières, varie selon votre statut ménopausique.

SOUTIEN CONTINU

L’accompagnement ne se limite pas aux traitements médicaux.
Une infirmière d’annonce, une psychologue, et d’autres spécialistes soutiennent votre bien-être émotionnel et physique tout au long du traitement (Prothésiste, coiffeur, etc ).
Des consultations sur la sexualité, l’image corporelle, et la préservation de la fertilité sont également disponibles pour vous aider à gérer les effets des traitements sur votre vie quotidienne.