DESCENTE D'ORGANE & INCONTINENCE URINAIRE
CHIRURGIE DE LA DESCENTE D'ORGANE PROLAPSUS
ET INCONTINENCE URINAIRE
Le Centre Médico-Chirurgical Résilience Santé Femme est spécialisé en chirurgie de la descente d’organe
et d’incontinence urinaire.
À travers une approche pluridisciplinaire, nous proposons une offre de soins globale à nos patientes dont le bien-être est au cœur de nos préoccupations afin d’optimiser la qualité de vie de toutes les femmes.
Notre équipe est spécialisée en chirurgie de la descente d’organe et de l’incontinence urinaire en offrant aux patientes une expertise holistique s’appuyant sur des chirurgiens gynécologues, urologues ou digestifs mais également un suivi en kinésithérapie et un accompagnement psychologique selon les cas.
Cette expertise est organisée au sein d’un réseau de pelvipérineologie qui coordonne, mutualise les compétences pour obtenir un projet de soin qualitatif donnant lieu à un parcours de soins adapté au patient.
La pelvipérinéologie comporte une phase de réhabilitation pelvipérinéale et/ou de reconstruction pelvipérinéale, pour laquelle la pluridisciplinarité est indispensable.
1 - LE PARCOURS DE SOIN : Le PARCOURS PELVIPÉRINÉOLOGIE
Le parcours pelvipérinéologie du Centre Résilience Santé Femme se déroule en plusieurs temps :
ÉTAPE N°1 :
CONSULTATION MÉDICO-CHIRURGICALE DIAGNOSTIQUE
ÉTAPE N°2 :
EXPLORATION
ÉTAPE N°3 :
RÉUNION DE CONCERTATION PLURIDICIPLINAIRE (RCP)
Réunion de concertation pluridisciplinaire et décision du suivi thérapeutique.
ÉTAPE N°4 :
2ÈME CONSULTATION MÉDICALE
ÉTAPE N°5 :
CONSULTATION INFIRMIÈRE
Consultation Infirmière référente Dysfonction et Douleurs Pelvi-périnéales.
ÉTAPE N°6 :
CHIRURGIE
ÉTAPE N°7 :
CONSULTATION POST-OPÉRATOIRE
Consultation médicale à 1 mois.
2 - LA DESCENTE D'ORGANE : LE PROLAPSUS VÉSICAL, RECTAL OU UTÉRIN
La chirurgie du prolapsus est une intervention médicale destinée à corriger le prolapsus, une condition où les organes pelviens s’affaissent ou descendent en raison d’une faiblesse des muscles et des tissus de soutien.
Cette chirurgie vise à restaurer la position normale des organes affectés, souvent l’utérus, la vessie ou le rectum, et à renforcer le soutien pelvien.
Les techniques chirurgicales varient selon le type et la gravité du prolapsus, incluant la réparation vaginale, la suspension des organes avec des sutures ou l’utilisation de filets de soutien.
Quels sont les Symptômes du Prolapsus ?
- Sensation de lourdeur ou de traction dans le pelvis
- Inconfort ou douleur pelvienne, aggravée en fin de journée ou après un effort physique
- Apparition d’une bosse dans le vagin ou à l’extérieur
- Problèmes urinaires, tels que l’incontinence ou la difficulté à uriner
- Difficultés lors des rapports sexuels
- Constipation ou difficultés à contrôler les mouvements intestinaux
Quelles sont les Indications Chirurgicales ?
La chirurgie est envisagée lorsque :
- Les symptômes affectent significativement la qualité de vie
- Il y a échec ou contre-indication aux traitements non chirurgicaux (comme la physiothérapie pelvienne ou l’utilisation d’un pessaire)
- Il y a présence de complications liées au prolapsus (comme des ulcérations, difficulté ou douleur à l’évacuation urinaire ou fécale)
- Il est crucial de discuter avec un spécialiste pour évaluer les bénéfices et les risques de la chirurgie, en tenant compte de l’âge, de l’état de santé général, du désir de maintenir une activité sexuelle et de la possibilité de futures grossesses.
La décision de recourir à la chirurgie doit être prise après une évaluation approfondie et personnalisée.
Quel est le but de cette intervention ?
La vessie, l’utérus et le rectum peuvent être descendus à des degrés divers dans le vagin.
L’intervention permet de les remettre en place et de les fixer dans le petit bassin.
Elle peut permettre de traiter dans le même temps opératoire, certaines manifestations souvent associées au prolapsus, comme une incontinence urinaire.
Elle peut comporter l’ablation de l’utérus, voire l’ablation des ovaires.
Par quelle voie se fait l'intervention ?
Toutes les voies sont possibles : voie vaginale ou coelioscopique avec des techniques prothétiques ou autologues.
Chaque technique doit être adaptée à la patiente : l’âge, l’activité physique et sexuelle, du souhait et de ses antécédents.
Pour de nombreux cas une réunion de concertation pluri-disciplinaire a lieu et permet à l’issue d’une réflexion, une thérapeutique se voulant être la plus adaptée aux patientes.
Elle réunit des Chirurgiens Gynécologues, Chirurgiens Urologues, Chirurgiens digestifs, Anesthésistes spécialistes douleurs, Radiologues, Gynécologues médicaux, Kinésithérapeutes, Ostéopathe, Infirmière d’annonce, Sophrologue.
Comment se passe l'intervention ?
Elle s’effectue le plus souvent par anesthésie générale, mais peut être réalisée sous rachi-anesthésie ou péridurale, selon votre cas et les décisions du chirurgien et de l’anesthésiste.
Le traitement des prolapsus ne nécessite qu’une courte hospitalisation de 24 à 48 heures maximum.
Elle peut également être effectuée en ambulatoire (hospitalisation d’une journée), grâce à la faible agressivité de la voie coelioscopique et de la voie vaginale.
L’intervention peut se dérouler de 3 manières avec possibilité de promontofixation :
L’intervention se déroule alors par les voies naturelles et ne comporte pas d’incision abdominale.
Parfois cependant, selon la présentation clinique, les antécédents de la patiente, ou la nécessité d’ablation des ovaires, il peut être nécessaire d’avoir recours à une cœlioscopie.
Une prothèse peut être mis en place si cela est nécessaire, ou la reconstruction peut être pratiqué en utilisant vos propre tissus, technique dite « autologue ».
– En savoir davantage sur l’intervention chirurgicale par voie vaginale –
Pour permettre la bonne visualisation, un gaz (gaz carbonique) est insufflé dans l’abdomen.
Cet examen peut permettre de déceler des anomalies indécelables par d’autres examens (comme de l’endométriose ou d’autres anomalies).
L’intervention se déroule par des incisions abdominales :
L’intervention consiste à fixer une ou deux prothèses non résorbables aux organes pelviens pour les tirer vers le haut et les «remettre en place».
La fixation de ces prothèses se fait sur le promontoire, qui est la partie la plus antérieure de la colonne vertébrale, située quelques centimètres sous l’ombilic.
– En savoir davantage sur la coelioscopie –
De manière plus rare, si les autres techniques ne sont pas réalisables.
Dans ce cas l’intervention est réalisée par une ouverture de l’abdomen, généralement horizontale.
La vessie, le rectum, et ou l’utérus sont maintenus à l’aide d’une bandelette fixée à un élément solide du bassin.
3 - L'INCONTINENCE URINAIRE
Qu'est ce que l'Incontinence Urinaire ?
L’incontinence urinaire est une perte involontaire de contrôle de la vessie, entraînant la fuite d’urine.
La personne n’est plus capable de retenir l’urine aussi bien qu’elle le devrait, ce qui peut conduire à des fuites plus ou moins importantes.
Quels sont les différents types d'Incontinence Urinaire ? Quels sont les symptômes de l'Incontinence Urinaire?
Cela se produit lorsque la pression abdominale augmente soudainement, comme lors d’une toux, d’un éternuement, d’un rire ou d’un exercice physique.
Les muscles du plancher pelvien ne parviennent pas à maintenir la fermeture de l’urètre.
Aussi appelée vessie hyperactive, cette forme se caractérise par une envie soudaine et intense d’uriner, souvent suivie de fuites involontaires.
Les muscles de la vessie se contractent de manière incontrôlable.
Une combinaison d’incontinence d’effort et d’incontinence par impériosité.
Elle résulte d’une difficulté à atteindre les toilettes en raison de problèmes de mobilité, de confusion ou d’autres facteurs physiques ou mentaux.
Cela se produit lorsque la vessie ne se vide pas correctement, entraînant un débordement constant ou intermittent.
Quelles sont les causes de l'Incontinence Urinaire ? Qu'est ce qui provoque l'Incontinence Urinaire?
Les causes de l’incontinence urinaire sont variées et peuvent inclure des problèmes musculaires, des dommages aux nerfs, des infections, des troubles hormonaux, et d’autres facteurs.
Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et des options de traitement adaptées.
Les traitements ne sont pas les mêmes en fonction de chaque cas.
Quels sont les traitements de l'Incontinence Urinaire ?
Le traitement chirurgical de l’incontinence urinaire d’effort a pour but de traiter les fuites urinaires à l’effort ou à la toux.
Il existe plusieurs techniques :
La mise en place d’une bandelette sous l’urètre (orifice urinaire) qui sera mise en tension au moindre effort, assurant la continence à l’effort ou la mise en place d’un agent comblant.
Ce geste peut être associé à une cure de prolapsus (descente d’organe).
Les bandelettes sous urétrales permettent une bonne continence urinaire rapidement en post opératoire, dans la littérature, 85 % des patientes sont satisfaites par cette technique.
Elle nécessite l’interposition d’un matériel prothétique, qui peut dans moins de 2% des cas, induire des complications spécifiques (exposition, rejet, etc…).
Elle peut s’effectuer par anesthésie générale ou sous rachianesthésie ou péridurale selon votre cas et les décisions du chirurgien et de l’anesthésiste.
L’intervention nécessite que vous n’ayez pas d’infection urinaire, un examen d’urine (ECBU) sera à réaliser 1 semaine avant.
Intervention réalisée le plus souvent en ambulatoire.
Il est recommandé d’attendre 1 mois après l’opération pour reprendre les bains et une activité sexuelle.
Vous pouvez mener une vie normale, il ne faut pas faire d’effort violent dans le mois qui suit.
Le Bulkamid est une technique peu invasive, pour traiter l’incontinence urinaire d’effort.
Il s’agit d’un polyacrylamide hydrogel, persistant dans le temps, injecter dans l’urètre en sous muqueux.
La procédure se réalise sous anesthésie local, il n’y a pas de mis en place de matériel prothétique.
La satisfaction des patientes est de l’ordre de 85%, et le taux de complication est très faible de l’ordre de moins de 1%.
Son avantage certains est qu’elle peut être réalisé sans anesthésie général, technique reproductible, non prothétique, faible complication.
L’hyperactivité vésicale est définie par l’existence d’envies soudaine et pressantes d’uriner, avec ou sans incontinence, habituellement associées à augmentation de la fréquence des mictions à plus de 8 par jour et à une nycturie (nombre de mictions nocturnes ≥ 2).
Au centre Résilience, nous proposons un traitement pluridisciplinaire conforme aux dernières recommandations comprenant :
- La rééducation et les mesures hygiéno-diététiques constituent les traitements de première intention.
- Les anticholinergiques qui sont recommandés en cas d’échec de la rééducation.
Il s’agit de médicaments administrés par voie orale agissant sur les récepteurs parasympathiques de la paroi vésicale. - La neuromodulation tibiale postérieur est également proposée.
Elle consiste en une stimulation électrique transitoire répétée du nerf tibial postérieur par voie transcutanée, grâce à 2 électrodes posées sur le bord interne de la cheville. - Les injections de toxines botuliniques est envisageable si l’HAV est résistante aux autres traitements.
Elle agirait à la fois sur l’innervation vésicale, c’est-à-dire en entraînant une paralysie du muscle vésical, mais en modifiant également la sensibilité de la paroi vésicale.
Le principal effet indésirable est la rétention urinaire (pouvant survenir chez 7 % des patients traités), ce qui pourra nécessiter le recours transitoire aux auto-sondages.